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Ca s'est passé en 2019! Cinq ans après, où serait passé l'espoir d'un congo nouveau ?

 

Cérémonie d'investiture du chef de l'état de la RDC Félix Tshisekedi en janvier 2019

À l'issue d'un processus électoral chaotique marqué par plusieurs reports du scrutin présidentiel, Félix Tshisekedi est devenu en janvier 2019 le nouveau chef de l'Etat congolais, succédant à Joseph Kabila qui dirigeait la RDC (République démocratique du Congo) depuis 18 ans. Les scrutins législatifs et locaux ont néanmoins donné une très large victoire à l'ancien parti présidentiel. 

Si l'arrivée au pouvoir du fils de l'opposant défunt Étienne Tshisekedi avait donné lieu à un apaisement sur le plan politique à Kinshasa, certaines régions du pays, notamment les Kivu et Ituri dans l'Est, restent secouées par des violences et la présence de rébellions jusqu'à la fin de son mandat en 2023.

Dans cette région le M23 gagne du terrain et l'armée semble être impuissante et à bout de moyen pour dissuader l'ennemi. Des accusations en accusations contre le Rwanda qui de nos jours est connu d'être l'agresseur du pays de Lumumba et de Mze Laurent Désiré Kabila, rien n'est fait pour inquiéter le bourreau de Paul kagame qui se pavane dans son pays en petit roi, alors que l'Est de la RDC se meurt.

A cette réalité, s'ajoute le social du congolais qui ne cesse d'aller de mal en pire. De la dépréciation du franc congolais en passant par la rareté de certaines denrées alimentaires, le congolais voit à chaque jour qui passe son pays sombrer.

Mais, il serait aussi judicieux de rappeler que le président sortant a été à ses débuts victime de certaines situations qui ne pouvaient que l'empêcher de bien mettre sur table sa politique et mener à bon port la République démocratique du Congo. D'abord, Félix Tshisekedi a pris le pouvoir sans avoir une majorité au niveau du parlement, chose qui l'a laissé à la merci des élus nationaux du front commun pour le Congo FCC cher à Joseph Kabila qui l'a cloué au sol sans aucun espoir de décollage pendant plus ou moins deux ans. Il lui aurait fallu pour sortir du gouffre, avoir cette majorité parlementaire avec la formule "union sacrée de la nation", qui malheureusement n'a jusque là été qu'un moyen pour certains politiques véreux de s'enrichir au détriment du peuple congolais. Puis le célèbre Corona virus qui a sévit le monde entier, a pris toute une année au président congolais, car il fallait éviter le pire et préserver des vie.

Doit-on aujourd'hui dire que le chef de l'état sortant n'a pas été à la hauteur des attentes de la population ? Pour certains observateurs, il est certain que Félix Tshisekedi n'a pas pu réaliser ses promesses faites aux congolais parce qu'il a été ma entouré. Beaucoup sont ceux qui pointe du doigt ses conseillers en premier lieu, comme étant ses amis de la diaspora qui ne svetet ne comprennent rien du Congo. En lieu et place de remplir leur tâches tellement cruciales pour l'institution président de la République, ces derniers ont brillé par le fait d'être un blocage pour certains techniciens (ministères), tout en voulant plaire au chef de l'état en lui donnant des faux renseignements sur les réalités de la République. 

A cela s'ajoute l'impunité. Durant les cinq années de Félix Antoine Tshisekedi à la tête de la nation congolaise, plusieurs cas de détournement des fonds publics ont été enregistrés, mais jusqu'à ce jour les responsables n'ont jamais été inquiétés. Raison pour laquelle plus d'une personne s'interroge sur le fait de savoir est-ce une situation à imputer au président sortant ou à l'appareil judiciaire ? Chacun répond de sa manière tout en évoquant la farce de l'inspection générale des finances IGF de Jules Alingete, qui a brillé par des révélations mais sans toutefois apporter des fruits !

Quel serait le plus grand défis pour Félix Tshisekedi pour son deuxième mandat au cas où il sortirait vainqueur des élections du 20 décembre dernier contestée par l'opposition politique qui ne semble pas avoir dit son dernier mot ? A cette question beaucoup d'aspects sont en mettre en compte s'il veut regagner la confiance du peuple congolais. D'abord, l'amélioration du social des congolais et la stabilisation du point de vue sécuritaire de l'Est du pays!


Ruffin monga 

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